21 juin 2008

mieux que l'eXtrem Progamming ?


Via le site perso d'un collègue je suis tombé sur cette méthode de développement, tout à fait dans la tendance "agile", et qui mériterait d'être mieux connue : la RACHE

En fait, je pense qu'elle est déjà très répendue, mais qu'on a pas forcément mis un nom dessus jusqu'ici. Un grand bravo aux créateurs de ce site !

20 juin 2008

Google App Engine : simple comme un coup de fil ?

Pour ceux qui ont raté le début, Google a lancé un service d'hébergement d'applications web basé sur son infrastructure massivement distribuée (on parle de cloud-computing). Autrement dit, même l'application web de votre club de fans de star treck peut potentiellement supporter un pic de traffic temporaire, gràce aux ressources énormes du "cloud", ce que ne permet pas un hébergement sur serveurs dédiés.

Lors du lancement, Google a offert 10000 clés au premiers inscrits. Intile de dire qu'elles sont vites parties et que comme beaucoup je suis arrivé après la bataille.

Google a changé sa stratégie, et on peut désormais obtenir une clé depuis un compte google par une simple procédure de vérification, qui consiste à donner son numéro de mobile pour recevoir la clé par SMS.

Premier point, c'est super : on va pouvoir tester G.A.E !

Deuxième point, d'où Google sort-il cette procédure d'enregistrement ?

Je suppute que Google prépare une attaque en règle du marché mobile, et profite de GAE pour se faire une base de donnée des n° de portable des développeurs web du monde entier... Faut il faire un rapprochement avec les téléphone basés sur androïd (l'OS google pour mobile), qui sont attendus en fin d'année ?
"We will use your phone number to send an invitation code in a SMS message to your phone. In accordance with the Google App Engine Privacy Policy, we will not use your phone number in any other way."
Vais-je recevoir d'autres "invitations" pour tester les nouveaux services mobiles de Google ???

Atelier RIA : Gwt vs SilverLight vs Flex

Valtech organisait jeudi une journée atelier RIA, une formule originale permettant de comparer sur le terrain Gwt, Flex et SilverLight. Ces trois noms dominent en effet (pour l’instant ?) le monde très actif des Rich Internet Applications.

Petite mise au point pour commencer : une Application Internet Riche n’est pas juste une application web bourrée d'effets visuels. Ce n’est pas non plus une application utilisant Ajax pour en améliorer l’ergonomie ou la réactivité.

Une RIA c’est une application qui a été conçue pour déporter sur le client la couche présentation, tout en conservant sur le serveur des services métier de haut niveau, autant que possible sans état. C’est donc à mis chemin entre le client lourd + serveur de données et le client léger + serveur web de présentation. Le serveur devient alors un conteneur de services métier, ce qui permet de converger avec l'approche SOA.Un exemple parmis d'autres, parleys.com (en version Flex ou Gwt) : le serveur héberge les vidéos et les indexes, toutes la mise en page étant gérée sur le client.

Bien sur, cela s’accompagne souvent d’effets graphiques haut de gamme pour se démarquer des applications web devenues trop statiques. Il faut bien un moyen d'accrocher l'internaute !


Quelle est la difficulté sur ce type d'applications ?

  1. la mutliplicité des technologies qu'on doit couvrir pour une même application : HTML + CSS + DOM + JavaScript + HTTP/Ajax + JSP + Java + ...
  2. les exigences de multi-plateforme, en particulier si on vise le monde mobile
  3. le delta qui existe entre un "hello world" et une application de 100 écrans, en particulier pour venir ajouter de nouvelles fonctionnalités

SilverLight est la solution RIA proposée par Microsoft, nécessitant un runtime encore peu répandu, mais qui pourrait rapidement se généraliser via le meilleur outil de promotion : Windows Update ;-)

La présentation SilverLight était assez décevante, trop orientée design pour un public de purs programmeurs, et ne connaissant pas l'outil Blend la première heure a quasiment été perdue. Nous sommes nombreux à en avoir eu une image négative, sans doute fausse par rapport à cette technologie. J’en retiens trois points majeurs :

  • SilverLight et les outils qui l’accompagnent manquent encore de maturité (nous avons utilisé des versions beta, avec de nombreux bugs). Nous n’avons pas utilisé Visual Studio, aussi c’est donc peut-être une fausse impression.
  • Le choix de Microsoft de séparer les outils de Design (Expression) de ceux de développement est discutable. Même en confiant ces rôles à deux personnes, on peut être amené à jongler entre les deux.
  • SilverLight a l’avantage d’être très homogène, client et serveur se programmant en C#, notion que l’on retrouve dans Gwt.


Flex utilise le runtime Flash 9, déjà installé sur de très nombreux postes.

La présentation Flex était très démonstrative, mettant en avant les capacités graphiques du format Flash. L’environnement FlexBuilder est très appréciable (175€), même si de nombreuses fonctionnalités habituelles en Java manquent (formateur de code, refactoring…). Flex permet de laisser aux graphistes le soin de préparer les objets Flash avec toute la puissance de cet environnement. La programmation nécessite cependant de se familiariser avec ActiveScript, pas infaisable mais pas immédiat non plus. Se pose aussi la question du débogage sur des applications ambitieuses. Flexbuilder est très aboutit et probablement indispensable pour envisager ce type de développement.

Pour ces deux premiers candidats, se pose la question de la disponibilité d’un runtime sur toutes les plateformes, en particulier sur mobiles, marché d’avenir pour ces applications.


GWT est un peu l’intrus dans cette journée. Il se positionne fonctionnellement très en dessous de ses concurrents, sans support pour des effets 3D ou vidéo. Par contre, il est le seul à ne nécessiter aucune installation de runtime.

La présentation GWT était plus une visite guidée d’une application GWT, mettant en évidence les principes clé. Le très gros point fort est le développement 100% Java, qui permet ainsi de coder/tester/deboguer sous Eclipse, par simples « save + refresh », et de bénéficier de l’environnement JDT pour « découvrir » l’API GWT. La programmation GWT est donc assez naturelle pour des développeurs Swing.


Absent de cet atelier, JavaFX, pour lequel je me pose pas mal de questions. Ne se programmant pas en Java, on ne retrouve pas les avantages de Gwt ou Silverlight. Générant une application type Swing, quelle différence de fond par rapport à Java Web Start ?


J’ai été impressionné par la facilité de construction d’une IHM Flex, et surtout par le très bon niveau de FlexBuilder, qui malgré la filiation du langage ActiveScript avec JavaScript propose un éditeur riche et assez proche de celui d’Eclipse pour Java. Je n’ai pas accroché sur SilverLight, ne serait-ce qu’à cause du langage C# qui m’est peu familier, mais c’est clairement une plateforme avec laquelle il faudra compter. Enfin, GWT a été très bien vendu par Sami ;-). Il reste tout de même un besoin de compétence pour la mise au point des CSS, tout aussi peu homogène au niveau des navigateurs, point qui n'est pas abordé par Gwt - domage.

Mes conclusions ?

  • Spring MVC + Spring JS pour des applications web classiques avec un bonus ergonomique, comme expliqué dans mon précédent post, cela permet une migraiton "en douceur" depuis Struts.
  • GWT pour des applications RIA de type « gestion », manipulant plus des données que des vidéos ou des effets 3D. Il faut cependant développer une culture "layout" des IHM.
  • Flex pour les applications « flashy » (c’est le cas de le dire), avec l’aide inconditionnelle de FlexBuilder.

17 juin 2008

Je vote Spring @MVC


Depuis X mois, je tergiverse sur le framework web que je compte "pousser" pour remplacer le vieillissant Struts 1.x.

Suite à SpringOne08 où j'ai suivi la session de Keith Donald sur Spring MVC 2.5 (rebaptise "@MVC"), WebFlow et spring JS, je penche nettement vers cette solution.

Certes, le produit n'est pas révolutionnaire - on reste dans du MVC classique. Mais ...
  • Son principe général, comparable à Struts (MVC oblige), facilite l'apprentissage pour les développeurs Struts : on peut expliquer chaque notion en se référant à l'équivalent Struts, par exemple pour la librairie de tags.
  • Les conventions et annotations permettent de réduire très sensiblement la configuration, ce qui est très appréciable
  • Le mécanisme proposé par Web Flow est un très net avantage, permettant de faire des IHM robustes
  • La documentation est de bonne qualité, avec de nombreux exemples
  • La pérennité de l'outil ne fait pas de doute
  • L'intégration Ajax et le support des widgets Dojo permettent de faire une appli raisonnablement sympathique, sans nécessiter des développeurs JavaScript / web 2.0.
Pour des besoins plus "sexy", je pencherais pour GWT, ou Flex, mais pour mon appli actuelle, plus que classique dans son approche, mais destinée à durer (...), je préfère miser sur un cheval fiable et qui sera toujours d'actualité dans X années.

download day

Download Day 2008
L'équipe chargée de la promotion de Firefox 3 propose de créer un record du logiciel le plus téléchargé en 24h.

Ca commence ce soir, alors jetez vous sur votre connexion ASDL préférée, en espérant que l'équipe de Mozilla à préparé une infrastructure réseau digne de ce challenge !

update :
C'est parti... et le site est difficilement joignable pour l'instant ... mais je réussi tout de même à lancer le download (7ko/s) - côté infrastructure, le pari est donc apparemment bien relevé.

A quoi sert cette opération ?
  • A attirer de nouveaux utilisateurs ? La grande majorité des "téléchargeurs" sont déjà utilisateurs de Firefox 2, voir d'une beta de la v3.
  • A faire parler de Firefox ... peut être, mais dans ce cas le sujet est mal posé. La comparaison avec les autres navigateurs n'est pas mise en avant par cette technique de vendeur de lessive

Alors ? A mon humble avis, le but est de faire parler de Firefox dans des médias qui n'ont rien a voir avec le sujet, genre "l'image du jour" à la fin de la météo, on le dernier titre du 20h qui aborde des sujets insolites. En effet, de très nombreux utilisateurs de Windows n'y connaissent vraiment rien en informatique et se contente de IE, sans même savoir qu'il existe autre chose. En faisant passer le nom "FireFox" dans des médias très grand public, on peut espérer pénétrer ce "marché".

C'est un peu comme le succès de MSN chez les jeunes. Un moins de 16 ans n'a aucune idée de ce qu'est une messagerie instantanée, par contre il se connecte tous les soirs sur MSN ...