27 avril 2009

Différentes façons de faire de l'opensource


Pour ceux qui auraient raté mon précédent billet, voici une petite explication de texte : il y a de nombreuses façons de faire de l'open-source. 

Prennons d'abord la fondation Apache - si on se réfère à la doc de l'incubateur :
"
The minimum requirements that a Podling SHALL meet prior to being graduated to the ASF are : 
(...)
  • Demonstrate an active and diverse development community
  • The project is not highly dependent on any single contributor (there are at least 3 legally independent committers and there is no single company or entity that is vital to the success of the project)
"
Pour faire court, la Fondation Apache considère qu'un projet open-source est surtout porté par une communauté diverse et active. La qualité intrisèque du code a peu d'importance s'il n'y a pas du monde motivé derrière.

Passons maintenant à CodeHaus :
"
  • The Codehaus recognizes that some committers, based upon metrics, longevity and appointed management, have greater say on a project than others
  • The Codehaus places a high bar on entry for projects
  • In case of disagreement, The Despots are right
"

Ici la phylosophie est très différente : un projet opensource se doit d'être bien ficellé, production-ready, et supporté par des développeurs talentueux. Pas forcément "des" développeurs d'ailleurs.

On a donc deux approches très différentes. Apache favorise l'approche communautaire. Les commons-* en sont la meilleure démonstration, certains composant dormant depuis de longues années dans le bac à sable. Codehaus préfère l'excellence technique, quitte à passer par ce qu'ils appellent sans nuance des "despotes"

Qui a raison ? Les deux mon capitaine ! L'opensource est un monde varié, les deux approches ont abouties à des outils remarquables, le tout est de ne pas se tromper d'adresse.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne sais pas si le modèle Apache est viable pour les projets orientés entreprises.. Les communautés OSS n'attirent plus. Le pas d'entrée est de plus en plus haut et donc il est difficile de participer de manière ponctuelle. De plus, maintenant que ces softs ont du succès et que les entreprises les adoptent elles veulent avoir du support de qualité.
Les modèles mixtes comme Spring, JBoss & co me paraissent beaucoup plus viables.
Je pense qu'une page se tourne. On peut continuer à faire de l'opensource pour se faire plaisir tant que le projet n'a pas un grande audience et de grandes attentes. Après, on revient au monde de l'éditeur de softs avec toutes les problématiques de support. On peut laisser le code ouvert (le combat des éditeurs n'est plus sur le code) afin de rassurer tout le monde et de recevoir potentiellement des contributions...

olamy a dit…

donc fini les hippies barbus qui codent la nuit en buvant une bière :-))