Seconde session "méthodologie", une mise en pratique du "Getting Things Done" au métier de programmeur. La promesse d'être efficace et d'améliorer sa productivité et sa focalisation sur son travail, qui dirait non ?
Le début de la présentation est très théorique, en dehors d'une citation de l'excellent EverNote pour la collecte des tâches individuelles et de tous les documents associes. Je finit par quitter la salle a mi-session, pas convaincu d'y apprendre grand chose (NB : j'utilise déjà un kanban personnel). Si ça peut paraître indélicat, c'est une pratique courante dans ces salles gigantesques, et on se rassure en sachant que le speaker a 4 spots en pleine tronche et ne nous voie pas sortir. Il y a deux ans, IBM avait placé des puces RFID sur les badges et mesurait le remplissage des salles. Au final les courbes n'ont pas été diffusées, pour diverses raisons, mai peut être aussi parce qu'elles montraient parfois une désaffection de plus de 30% dans le premier quart d'heure - il ne faudrait pas se mettre mal avec les speakers ;)
J'en profite pour descendre dans le hall et collecter deux trois goodies supplémentaires sur le stand IBM ;)
On enchaine donc avec la session consacrée à OpenJDK.
Petit rappel de l'engagement pris par Oracle à JavaOne concernant sa contribution à OpenJDK, le maintien de la licence open-source, de la distribution gratuite de Oracle JRE et l'accueil fait aux contributeurs. La grosse contribution d'Oracle sera le transfert dans OpenJDK du résultat de la fusion d'HotSpot avec JRockit, ce qui n'était pas forcément évident en terme de positionnement commercial de des deux JVM du portefeuille d'Oracle.
En Octobre, IBM a annoncé rejoindre le projet OpenJDK. Allié de poids, en particulier avec la définition de deux JSR pour clarifier le contenu des JDK 7 et 8. Le JCP reste donc l'entité qui définit Java et pilote son implémentation de référence, dans un fonctionnement communautaire.
En Novembre, Apple rejoint à son tour OpenJDK pour assurer l'avenir de Java sur sa plateforme. En particulier, dans les prochains mois, Apple va proposer une intégration graphique Cocoa native, et non pas son pâle reflet X11 comme le propose Soylatte. Il reste cependant certaines parties du Java6 d'Apple qui ne sont pas "ouvrables"...
Trois poids lourds au chevet du projet, voilà ce qui devrait assurer à la fois la bonne santé d'OpenJDK en terme de ressources de développement et un équilibre en terme d'influence de chaque éditeur : sur 250 développeurs, 60 ne sont pas affiliès à Oracle. La richesse de l'écosystème OpenJDK est présenté au travers d'exemple de contributions externes, issues de RedHat, Google ou du MIT.
On passe quelques instants du côté obscur : comment contribuer, comment builder sa propre version du JDK, comment postuler chez Oracle en tant que contributeur ! Si la commande "make" ne vous fait pas peur et que vous voulez essayer Mercurial, ...
Pour conclure, afin de ne pas se noyer dans les 50 mailing list du projet et ces diverses variantes, l'aggrégateur de blogs PlanetJDK est le meilleur moyen pour se tenir au courant de l'activité du projet.
18 novembre 2010
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