Je suis cette semaine en formation "architecture d'entreprise". Un mot clé (entre autres), la "souplesse", avec derrière la tête l'externalisation et tout ce qui va avec. Les workshops sont édifiants : réduction des couts, rationalisation, recentrage sur le coeur de métier, ... collaboration avec l'Inde...
L'exemple utilisé est très parlant : la major du service informatique qui sert de support aux exercices a une étrange ressemblance avec ma boîte, les mêmes objectifs et la même stratégie. Ce parallèle est parfois amusant mais aussi inquiétant si on considère que l' "exercice" est en cours d'application depuis deux ans. Elément rassurant (?), les "architectes" restent relativement bien placés dans les plans de délocalisation (appelons un chat un chat). La pyramide des postes en fance ressemble cependant dans les scénarios "full-india" à un arbre : un fin tronc et quelques feuilles plus touffues en haut.
Question : comment formera t-on à l'avenir les futurs ingénieurs si aucun poste de début de carrière n'est proposé en occident ???
Un billet un peu politique je l'avoue, mais après 8h de formation à "isoler" puis "externaliser" (quel joli mot) les services de l'entreprise "Lonely Heart", on se rapelle tout d'un coup que la branche sur laquelle on est assi n'est pas plus solide que celle du voisin...
12 mars 2008
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